Histoire de Souleymane (L’), Boris Lojkine, 2024
Tandis qu’il pédale dans les rues de Paris pour livrer des repas, Souleymane répète son histoire. Dans deux jours, il doit passer son entretien de demande d’asile, le sésame pour obtenir des papiers. Mais Souleymane n’est pas prêt.
Pour une Europe continent d'asile, Thomas LACOSTE, 2007
Avec Louis-Georges Tin, maître de conférence en lettres, porte parole du CRAN, président fondateur de la journée mondiale de lutte contre l'homophobie et Jérôme Valluy politologue, université Panthéon-Sorbonne, fondateur de TERRA, membre de migreurop. -Pour une Europe continent d'asile (11'34) -Combattre la xénophobie (7'12) -Les statistiques de la diversité (8'39)
Frantz Fanon, mémoire d'asile, 2002
Portrait du psychiatre et théoricien révolutionnaire Frantz Fanon. Né en 1925 à la Martinique, il fut résistant au pétainisme colonial, psychiatre noir chez les blancs de métropole, puis en Algérie, membre du FLN, poète, écrivain... Personnage emblématique des années 60 et 70, il fut admiré des Black Panthers, des jeunes révolutionnaires du Tiers-Monde et d'Europe.
18 mois, Roxane Perrot, Kangsu Kim, 2022
Au cœur de Marseille, un collectif décide de mettre à l’abri des mineurs isolés et des familles en demande d’asile : le squat Saint-Just est né.
Asile du droit (L’), Henri de Latour, 2007
En 2006, près de 40 000 personnes victimes de persécutions dans leur pays ont demandé protection à la France. Dès leur arrivée, elles se sont adressé à l’OFPRA, Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides qui a statué sur la validité de leurs demandes. 92% ont été rejetées.
France : un an à la Cité de Refuge, Hérade Feist, Nicolas Sébastien Grimard Demenois, 2017
C'est une tour de Babel en plein cœur de Paris. Bleu, jaune, rouge : un édifice de onze étages identifiable au premier coup d’œil. Un refuge provisoire où vivent des hommes, des femmes, des enfants. Près de trois cents Français ou étrangers venus trouver un toit et de l'aide pour commencer une nouvelle vie. Une perle d'architecture dessinée par Le Corbusier, inaugurée en 1933, pour l'Armée du salut. Dans ce centre d'hébergement qui dépend à 100% du financement de l'Etat, les sans-abris sont accueillis pour deux ans en moyenne, le temps pour chacun de tenter de rebondir et de sintégrer. Trouver un logement pérenne, décrocher un travail et, pour les plus fragiles, obtenir l'asile en France. 40% des résidents de la Cité de refuge sont sans-papiers. Le Corbusier voulait faire de sa cité une usine du bien, un rêve, une utopie des années 1930. Aujourd'hui, l'Armée du salut veut tout simplement en faire un refuge, un lieu d'accueil et de réinsertion emblématique pour les plus démunis. - Présentation éditeur
Demandeur d’asile ou l’attente…, Peuple et Culture Corrèze, 2007
A la suite d’une rencontre à Peuple et Culture avec deux assistantes sociales du Centre d’Accueil pour Demandeurs d’Asile (C.A.D.A.) de Tulle, la participation à un atelier vidéo a été proposée aux demandeurs d’asile avec lesquels elles travaillent. Voici le premier film de ce travail collectif qui concerne Joseph.
Chroniques d’un asile, Jean-Pierre Vedel, 2005
Fermeture du pavillon « Alsace » de l’hôpital psychiatrique de Ville-Evrard et emménagement dans un nouveau centre de taille plus réduite, dans la ville d’origine des patients
Entre les frontières, Avi Mograbi, 2017
Avi Mograbi et Chen Alon partent à la rencontre de demandeurs d'asile africains que l'Etat d'Israël retient dans un camp en plein désert du Néguev. Par le biais d'un atelier inspiré du Théâtre de l'opprimé, ils interrogent le statut de réfugié. Pourquoi Israël, terre des réfugiés, refuse de considérer le sort de ces exilés que la guerre et les persécutions ont jeté sur les routes ? Quel est l'élément déclencheur qui pousse un jour ces hommes et ces femmes à abandonner tout ce qu'ils possèdent pour plonger vers l'inconnu ? Le théâtre peut-il créer un pont entre les hommes pour qu'ils échangent et se comprennent ?
Yu, Manon Ott, 2007
Yu, une jeune fille d’origine birmane, a fui son pays en espérant se construire une vie meilleure à l’étranger. Dans une lettre, elle annonce à ses parents qu’elle compte demander l’asile en France. Attentes, incertitudes et rêves se mêlent alors entre hier et « bientôt »…
En quête d’asile, Anne Georget, 2003
A l’OFPRA, des fonctionnaires instruisent les demandes d’asile politique en France. Comment savoir si une demande est fondée au regard des critères de la Convention de Genève ? En scrutant le travail des fonctionnaires, leurs entretiens avec les demandeurs, leurs questions et leurs doutes, le film porte un regard indispensable sur la question des réfugiés.
Combattante (La), Camille Ponsin, 2020
Marie-José Tubiana, 90 ans, est une ethnologue à la retraite, spécialiste du Darfour. Chaque jour, elle recueille minutieusement des témoignages de réfugiés pour authentifier leur récit et compléter leur dossier de demandeur d’asile. Malgré son âge, elle met à contribution son savoir et le travail de toute une vie de recherche, pour mener son combat. Le combat d’une vie dédiée à autrui.
Frantz Fanon, mémoire d’asile, Abdenadour Zahzah, Bachir Ridouh, 2002
Portrait du psychiatre et théoricien révolutionnaire Frantz Fanon.
Fue Golpe, Maria Fernanda Rada, 2019
Fue Golpe retrace le coupe d’État de 2019 en Bolivie contre le gouvernement d’Evo Morales. Il dénonce tour à tour les crimes commis par le gouvernement et le rôle de la diplomatie mexicaine dans le droit à l’asile des populations persécutées.
Mon enfance au CADA, Anne Kunvari, 2019
De jeunes adultes nous racontent leur enfance vécue en partie dans le Centre d’accueil pour les demandeurs d’asile (CADA) de Brou-sur-Chantereine (77). À leurs côtés, leurs parents reviennent sur ces années d’attente, quand l’avenir était suspendu à l’acceptation par la France de leur demande d’asile.
Santiago, Italia, Nanni Moretti, 2019
Après le coup d’État militaire du général Pinochet de septembre 1973, l’ambassade d’Italie à Santiago (Chili) a accueilli des centaines de demandeurs d’asile. À travers des témoignages, le documentaire de Nanni Moretti raconte cette période durant laquelle de nombreuses vies ont pu être sauvées grâce à quelques diplomates italiens.
Heures heureuses (Les), Martine Deyres, 2019
Entre 1939 et 1945, plus de 40 000 internés sont morts dans les hôpitaux psychiatriques français. Un seul lieu échappe à cette hécatombe, l’asile d’un village isolé du centre de la France : Saint-Alban-sur-Limagnole. Soignants, religieuses et malades travaillent durant ces années noires côte-à-côte à la survie de tous pour tous, avec la complicité des villageois. À partir de cette période fondatrice, le film explore la façon dont la lutte contre l’oppresseur allemand se transforme, au fil des années, en lutte contre toute forme d’oppression et d’enfermement.
Mille autres raisons, Clément Postec, 2016
Un homme explique les raisons de son asile. Un autre marche à la recherche d'une image. (Présentation éditeur)
Je suis votre avocat, Valérie Denesle, 2018
Un huis-clos dans le bureau de l’avocat. Un tête-à-tête entre ceux qui cherchent refuge et celui qui a consacré sa vie à les défendre. Où en est le droit d’asile en France ?
Saison en France (Une), Mahamat-Saleh Haroun, 2017
Ce film est la chronique d’une famille dont le père est un migrant en attente de demande d’asile, entre rêves d’installation et délogements précipités. Pendant le temps long de la demande d’asile, l’enracinement sur le territoire est à la fois favorisé par la lenteur du processus administratif et empêché par l’incertitude de ses décisions.
Mémoires d’un condamné - L’Affaire Jules Durand, Sylvestre Meinzer, 2017
Jules Durand, docker-charbonnier et syndicaliste, fut condamné à mort en novembre 1910 pour un crime qu’il n’a pas commis. « Le Dreyfus des ouvriers » est innocenté en 1918 par la Cour de cassation mais il finit ses jours à l’asile psychiatrique. De cette affaire, il n’est resté aucune trace. Dans le Havre d’aujourd’hui, Sylvestre Meinzer rencontre les hommes et les femmes qu’il aurait pu côtoyer : syndicalistes, dockers, juge, avocats, psychiatre, voisins, famille… Chacun se souvient de cette histoire et interroge sa propre mémoire, les luttes ouvrières et la justice de classe dont Jules Durand est le symbole.
Les portes d'arcadie, Carole Grand, 2015
Dans les petits bureaux prêtés par la mairie du Xème arrondissement de Paris à l’association ARDHIS, bénévoles et demandeurs d’asile se retrouvent pour faire émerger une parole balbutiante et personnelle. Le seul moyen de prouver que l’on est bien homosexuel et persécuté pour cette raison afin d’obtenir l’asile en France, c’est de convaincre par le récit de son expérience intime. Mais réussir à mettre les bons mots sur ce que l'on a vécu et persuader de l'authenticité de son histoire n'est pas simple. Soir après soir, ces paroles sont accouchées pour reconstituer des histoires de vie et d’amour qui seront confrontées à l’administration française. (Présentation éditeur)
Ceux qui disent oui, Sylvie Texier, Marie Ferrier, 2016
Suite à la création d’un Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile (CADA) dans une petite commune rurale du Limousin en mai 2014, un élan de solidarités a vu le jour. Bénévoles et militants se sont mobilisés pour faire face à des situations humaines complexes, parfois dramatiques. Les suivre au fil des mois, dans leurs engagements, leurs convictions, leurs doutes et leur enthousiasme est l’occasion unique de révéler les enjeux d’une expérience solidaire en terre d’asile.
Autre côté de l’espoir (L’), Aki Kaurismäki, 2016
Helsinki. Deux destins qui se croisent. Wikhström, la cinquantaine, décide de changer de vie en quittant sa femme alcoolique et son travail de représentant de commerce pour ouvrir un restaurant. Khaled est quant à lui un jeune réfugié syrien, échoué dans la capitale par accident. Il voit sa demande d’asile rejetée mais décide de rester malgré tout. Un soir, Wikhström le trouve dans la cour de son restaurant. Touché par le jeune homme, il décide de le prendre sous son aile.
En quête d'asile, Anne GEORGET
Anne Georget a suivi le travail des "officiers de protection", les fonctionnaires de l'OFPRA (Office de protection des réfugiés et apatrides), organisme qui, en France, est chargé d'accorder ou de refuser le statut de réfugié défini par la convention de Genève. Elle filme plusieurs entretiens avec des demandeurs d'asile : ceux-ci sont filmés de dos, face au fonctionnaire chargé d'instruire le dossier. Celui-ci écoute le récit du demandeur et, au terme de l'instruction, décide si le statut de réfugié politique, qui lui permettra de vivre régulièrement en France, peut lui être accordé. On mesure vite les enjeux de ce qui se déroule dans ce petit bureau anonyme. Le verdict ne dépend d'aucune enquête, mais se fonde sur la connaissance du contexte politique et sur une intime conviction. Les témoignages de torture et de persécutions sont souvent d'une grande violence mais tous ne sont pas authentiques. La prise de décision donne lieu à de nombreux doutes, incertitudes, cas de conscience. Comment éviter de donner asile à un ancien bourreau ? Comment écouter le témoignage de quelqu'un qui a été torturé ? Le film suit chacune des étapes de ce travail, sans en masquer les difficultés y compris la lassitude due à la routine : 50 000 demandes sont traitées par an. A mesure que s'enchaînent les témoignages, on prend conscience de la complexité de la question des réfugiés et la nécessité de ce droit d'asile pour préserver une part d'humanité au sein d'un monde qui se déchire. (BPI)
Droit d'asile, visages de l'attente, Bonnet-Chelhi Nadège
Alors que les politiques en matière d’accueil de l’étranger ne cessent de se durcir et que le droit à l’asile, tel que défini par la Convention de Genève de 1951, se restreint et se délite à mesure que se referment les frontières de l’Europe, la Cimade et le Théâtre du Soleil proposent à une quinzaine de demandeurs d’asile un atelier théâtre à la Cartoucherie de Vincennes. Une manière d’échapper, ensemble, au non-savoir relatif à la situation de demandeur d’asile, à la pression que procure une attente qui peut se prolonger arbitrairement jusqu’à trois ans. L’occasion d’exister, tout simplement, à travers une activité qui fait sens. En France, les demandeurs d’asile, sujets de non droit, n’ont pas accès à l’apprentissage du français.
Demandeurs d'asile, Josée CONSTANTON
Immersion dans un centre d'accueil pour demandeurs d'asile (CADA) à Paris. Dans l'attente de leur régularisation, qui peut durer parfois plusieurs années et ne pas aboutir, avec l'interdiction de travailler et pour seules ressources 300 francs par mois, les réfugiés sont confrontés au problème de leur survie. Venue d'Algérie, Fazia partage avec d'autres le vertige de son destin.L'attente de la décision de l'OFPRA (office français de protection des réfugiés apatrides) peut être longue. Une attente qui succède à la violence qui les a fait fuir de leur pays. Pour Fazia, trois ans où l'on apprend à ne plus attendre, à tenir moralement et à ne pas sombrer dans la détresse et l'alcool. Si les demandeurs d'asile ont essuyé un premier refus, ils ont droit à un recours, mais si celui-ci échoue, c'est le retour au pays hostile. Pour certains, les premiers temps sont ceux du repli sur soi. Puis, la solidarité s'impose, les relations amicales naissent, la vie reprend le dessus. Mais le dilemme reste grand entre la nécessité d'être en France pour échapper à la terreur, et le désir d'être encore avec les siens doublé du sentiment de les avoir abandonnés. (Nathalie Magnan, CNC-Images de la culture)
Choucha, Sophie Bachelier, Djibril Diallo, 2015
Un camp au sud de la Tunisie, Choucha. Le désert. Le 30 juin 2013, le camp ferme : l’eau, l’électricité sont coupées. Les ONG se retirent, plus de soins. Pourtant 700 rescapés du conflit libyen, réfugiés sans pays d’accueil et déboutés de leur demande d’asile, survivent dans ce lieu fantômatique depuis deux ans et demi. Survivre au milieu du désert ou tenter l’improbable aventure maritime pour Lampédusa via la Libye ? Comment ce système, censé protéger, finit-il par exclure les plus vulnérables ?
Portes d’Arcadie (Les), Carole Grand, 2015
Ce documentaire nous plonge dans le quotidien de l’association ARDHIS, où bénévoles et demandeurs d’asile se retrouvent pour faire émerger une parole balbutiante et personnelle. Le seul moyen de prouver que l’on est bien homosexuel et persécuté pour cette raison afin d’obtenir l’asile en France, c’est de convaincre par le récit de son expérience intime.
Frantz Fanon, mémoire d'asile, Abdenour ZAHZAH, Bachir RIDOUH
Si le nom de Frantz Fanon évoque moins le psychiatre que le révolutionnaire, c'est pourtant par sa pratique auprès des malades qu'il a mesuré les inégalités et les injustices engendrées par le colonialisme. Une prise de conscience politique née de son engagement contre le nazisme, quand il a découvert que la hiérarchie de l'armée d'Afrique était bâtie sur la couleur de la peau. Archives et interviews témoignent de ce double parcours. Né en Martinique en 1925, Frantz Fanon est nommé à 28 ans médecin chef de l'hôpital psychiatrique de Blida, au sud d'Alger. Il va s'employer à transformer ce bastion de la folie - "où les cris des malades ne doivent pas atteindre les chastes oreilles des bien-pensants" - en appliquant des thérapeutiques basées sur le travail manuel, le sport et l'expression artistique. Des méthodes révolutionnaires pour l'époque, impliquant malades indigènes, déconsidérés jusqu'ici, et personnel soignant. Ses idéaux le conduisent très vite à épouser la cause de la lutte de libération, en hébergeant et en soignant des combattants algériens. Contraint de démissionner, il poursuit la lutte en rejoignant le FLN à Tunis. Nommé ambassadeur itinérant en Afrique, il publie chez Maspéro "Dans l'enceinte de la révolution algérienne", interdit dès sa sortie. Malade, il se hâte de finir "Les Damnés de la terre", ouvrage sur l'aliénation du colonisé, et meurt aux Etats-Unis, un an avant l'indépendance de l'Algérie. (Sadia Saïghi, CNC-Images de la culture)
Une dernière chance, Paul Emile d' Entremont, 2014
Paul Emile d'Entremont, suit, entre Kingston, Beyrouth et l'Amérique du Nord, le parcours de cinq demandeurs d'asile qui ont fui leur pays d'origine pour échapper à la violence homophobe. Se heurtant aux difficultés de l'intégration et craignant d'être déportés, ils attendent aujourd'hui dans l'angoisse la décision qui bouleversera leur vie. Tous veulent croire à la générosité de leur terre d'accueil. Mais dans leur lutte pour l'émancipation, ces réfugiés en attente de statut ne sont pas seuls. Amis, avocats et groupes de soutien se mobilisent pour que leur cause soit entendue. Parallèlement, le film questionne la tradition d'ouverture du Canada en matière d'accueil des réfugiés aujourd'hui menacée. En donnant la parole aux minorités sexuelles qui refusent de nier leur identité profonde, "Une dernière chance" nous sensibilise à la réalité de personnes résilientes qui assument avec courage leurs différences devant l'exclusion et l'arbitraire. (Présentation éditeur)
La forteresse, Fernand MELGAR, 2013
"Des femmes, des hommes et des enfants, Roms, Togolais, Géorgiens, Kosovars ou Colombiens, affluent chaque semaine aux portes de la Suisse. Ils fuient la guerre, la dictature, les persécutions ou les déséquilibres climatiques et économiques. Après un voyage souvent effectué au péril de leur vie, ils sont dirigés vers l'un des cinq Centres d'enregistrement et de procédure parmi lesquels celui de Vallorbe. Dans ce lieu de transit austère, soumis à un régime de semi-détention et à une oisiveté forcée, les requérants attendent que la Confédération décide de leur sort. En face, des hommes et des femmes, d'origines diverses eux aussi, gèrent l'accueil des requérants et leur séjour. C'est à eux qu'incombe la lourde tâche d'appliquer la loi la plus restrictive d'Europe en matière d'asile plébiscitée par le peuple en septembre 2006 et de décider, sur la base de deux auditions, du bien-fondé des demandes. Entre ce personnel et les requérants, les regards s'échangent, tantôt bienveillants, tantôt méfiants, souvent interrogateurs et parfois fuyants. Le film offre ainsi un éclairage sur une réalité où les clivages culturels et les différences de statut décideurs d'une part, solliciteurs de l'autre sont le lot quotidien. LA FORTERESSE nous plonge au cœur de ce tri quotidien d'êtres humains. Ancien hôtel de luxe aujourd'hui entouré de barbelés, l'accès au Centre avec une caméra n'a été autorisé qu'au terme de longues négociations avec les autorités. Une démarche inédite donc, qui saisit sur le vif et avec un profond respect des bribes de destins, des échanges forts qui marquent la vie du Centre. Avec une densité narrative proche de la fiction, le film suit ses «personnages» dans leur douleur, leur incertitude et leur joie. Au-delà des partis pris, avec sensibilité et émotion, c'est un condensé d'humanité qui s'offre au spectateur. Inévitablement, le film pose la question du rapport que l'on entretient à l'autre en tant que citoyen, mais surtout en tant qu'être humain." - (Dissidenz Production)
Ceux de Primo Levi, Anne Barbe, 2013
Depuis 15 ans, l'équipe pluridisciplinaire du Centre Primo Levi à Paris accueille des personnes victimes de tortures et de violence politique en provenance de plus de quarante pays. étrangers, exilés, demandeurs d'asile, ils portent les stigmates multiples des souffrances liées à leur histoire personnelle, histoire toujours singulière qui se fait l'écho d'une histoire collective. Pendant plus de quatre ans, Anne Barbé a côtoyé cette équipe pour explorer ce qui est à l'oeuvre dans ce centre. Son but n'est pas d'asséner une thèse sur les demandeurs d'asile ni de filmer les victimes. En plongeant au coeur du Centre, à l'écoute des membres de l'équipe, son film cherche à montrer au plus près leur travail qui se réinvente chaque jour dans l'espoir d'aider les patients à revivre. (Résumé éditeur)
Penser critique, Thomas LACOSTE, 2012
Thomas Lacoste a tourné et rassemblé ces 47 films-entretiens indispensables pour comprendre notre temps, et retrouver des raisons d'agir Kit de survie éthique et politique : Il faut penser le monde autrement, réfuter la logique du néolibéralisme sa violence au quotidien, la marchandisation des rapports humains. Pour situations de crise[s] : D'où l'urgence de la critique, et la nécessité d'écouter ces témoins philosophes, sociologues, juristes, magistrats, historiens, psychiatres, économistes, syndicalistes, enseignants et chercheurs à l'usage du plus grand nombre. TRAVAIL, CRISE ET LUTTES SOCIALES DVD 1 Christophe Dejours, Penser le travail, une urgence politique | Christophe Dejours, La Centralité du travail | Patrice de Charette, Le Droit du travail | Robert Castel, La Société du précariat | Robert Castel, La Question sociale. Compléments : Patrice de Charette, « L' Affaire Charette » & Le Syndicat de la magistrature face à « l'affaire ». DVD 2 Luc Boltanski, Mettre en cause | Renaud Van Ruymbeke, Corruption et criminalité économique et financière. Complément : Charles Piaget, La Lutte pour des droits nouveaux dans les entreprises. DVD 3 Étienne Balibar, L'Ébranlement 68 | Charles Piaget, Lip, une école de la lutte. ENSEIGNEMENT ET RECHERCHE DVD 4 Collectif, Universités, le grand soir | Bernard Lahire, Pour un enseignement des sciences sociales dès l'école primaire | Bertrand Ogilvie, Lutter contre l'exclusion scolaire | Bernard Lahire, L'Illettrisme : un concept fourre-tout | Bertrand Ogilvie, La Laïcité, une idée d'avenir | Christian de Montlibert, L'Université et la recherche face au néolibéralisme | Christophe Charle, Penser la réforme des universités. Complément : Bernard Lahire, Où est passée la culture ? DES HOMMES ET DES FRONTIÈRES DVD 5 Monique Chemillier-Gendreau, Penser l'Europe | Étienne Balibar, L'Europe et ses frontières | Danièle Lochak, La France et ses étrangers | Danièle Lochak, Ouvrir les frontières | Louis-Georges Tin, Les Statistiques de la diversité. DVD 6 Emmanuel Terray, Les Raisons de la révolte | Pap Ndiaye, La Condition noire en France. DVD 7 Jérôme Valluy, Pour une Europe continent d'asile | Jérôme Valluy, Combattre la xénophobie | Laurent Bonelli, Le Tournant sécuritaire | Aïda Chouk, Pour une libre circulation des personnes. Compléments : Emmanuel Terray, Économie et immigration & Une Politique de la peur | Luc Boltanski, Identité nationale | Pap Ndiaye, Frontières intérieures | Laurent Bonelli, Le Syndicat de la magistrature face aux politiques sécuritaires | Aïda Chouk, 2001, le tournant sécuritaire & 2003, l'immigration choisie. JUSTICE ET LIBERTÉS DVD 8 Monique Chemillier-Gendreau, Pour une Cour mondiale | Éric Alt, Droits et libertés à l'échelle européenne | Hélène Franco, Justice des mineurs | Monique Chemillier-Gendreau, Les Conditions de détention carcérale | Jean-Pierre Dubois, Une histoire de la Ligue des Droits de l'Homme. Compléments : Éric Alt, La Criminalité politico-financière | Jean-Pierre Dubois, Ligue des Droits de l'Homme et Syndicat de la magistrature, bilan et perspectives | Hélène Franco, Bilan et perspectives. DVD 9 Pierre Lyon-Caen, Une histoire du Syndicat de la magistrature | Robert Badinter, Une relation singulière Compléments : Renaud Van Ruymbeke, Le Rôle du Syndicat de la magistrature | Étienne Balibar, Le Surgissement du Syndicat de la magistrature. Générique Musiques : Olivier Samouillan et Anthony Mowat, label Art Melodies.
Album de famille + Que sont-ils devenus ?, Fernand Melgar, 2012
"Album de famille" (1993, 54') L'histoire de l'émigration d'une famille espagnole dans la suisse des années 1950 et 1960, venue dans l'espoir de refaire la vie... + "Que sont-ils devenus ?" (2011, 40') Que sont devenus les les demandeurs d'asile expulsés filmés par Melgar dans "Vol spécial" ? - Présentation éditeur
Eclaireurs (Les), Daniel Coche, Simone Fluhr, 2011
Reportage sur des demandeurs d’asile à Strasbourg : après la violence subie dans leur pays, qui les a obligés à partir, une autre violence les attend, en France…
Manque de preuves, Hayoun Kwon, 2011
Au Nigeria, être « jumeaux » peut signifier une bénédiction ou une malédiction. Oscar et son frère devaient être sacrifiés lors d’une fête rituelle mais Oscar est parvenu à s’enfuir. Exilé en France, il demande l’asile mais sa demande est rejetée par manque de preuves…
Physiologie de l'effort, Amélie Labourdette, Benjamin Baudet, 2011
Originaires du Daghestan, Nariman, Aïda et leurs enfants, sont demandeurs d’asile. Ils attendent la décision qui leur permettra ou non de rester en France. Oscillant entre l’espoir et le découragement, ils tentent de reconstruire ici ce qu’ils ont perdu là-bas, et s’efforcent de s’adapter à une autre langue, une autre culture, un autre quotidien. (Présentation éditeur)
Comme un oiseau dans un aquarium, Thomas Roussillon, Joris Lachaise, 2010
Le réalisateur a suivi des demandeurs d’asile, en 2009, alors qu’ils vivaient dans un ancien orphelinat laissé à l’abandon, puis durant leur expulsion de cet endroit. C’est le début d’un long chemin escarpé vers le relogement pour tous les habitants, c’est aussi l’affirmation d’un mouvement de réquisition et de défense du droit d’asile, qui permettra à plus de 400 demandeurs d’asile, un an plus tard, de bénéficier d’un relogement, suite à l’évacuation des trois derniers squats en juillet 2010.
Tours d’exil, Jenny Teng, 2009
Terre d’asile pour les réfugiés sino khmers dans les années 70-80, le 13e arrondissement de Paris est habité par la migration d’une mémoire douloureuse, forcée par le régime sanguinaire de Pol Pot au Cambodge. Le film propose une lente traversée subjective dans les méandres de la mémoire ; il cherche à rendre visible les traces de l’histoire, dans les rues, les boutiques, les entrepôts, les danses et les corps.
Tours d'exil, jenny TENG, 2009
Terre d'asile pour les réfugiés sino-khmers dans les années 70-80, le 13ème arrondissement de Paris est habité par la migration d'une mémoire douloureuse, forcée par le régime sanguinaire de Pol Pot au Cambodge. Les tours où se concentrent les logements et les histoires individuelles dessinent dans le quartier d'infinies verticales qui s'évanouissent dans le ciel. Pha, Ta Meng, So Savoeun et Boudha vivent dans les sous-sols ou dans le sommet des tours. Chacun s'est reconstruit après un long exil, menant une vie quotidienne en phase avec le rythme et la vie collective du quartier. Les récits de vie, recueillis dans leur espace intime, contrastent vivement avec les apparences de bonheur que propose la communauté dans ses divertissements et ses fêtes. Où sont aujourd'hui les morts qu'on n'a pas pu enterrer ? Quels moyens trouve-t-on pour combler le vide causé par les disparitions et les trous de mémoire ? Le film propose une lente traversée subjective dans les méandres de la mémoire. Il cherche à rendre visible les traces de l'histoire dans les rues, les boutiques, les entrepôts, les danses et les corps. Présentation éditeur
Ici finit l’exil, Kiyé Simon Luang, 2010
Le film « Ici finit l’exil » croise intimement les parcours de vie d’une famille laotienne - frère, sœur, mère naturelle, mère adoptive, cousins, cousine, enfants - qui a trouvé en France une terre d’asile dont l’autre nom est exil.
Entre deux vies, Alberto, Shkendije, Abedin, Hordé, Imran, Sarah, Tresia, Petros, Souleymane, Mireille, Samuel. Atelier Passeurs d’images Limousin, 2010
Film issu d’un atelier coordonné par Passeurs d’images (dispositif d’éducation à l’image) qui nous propose différentes visions de l’exil racontées par des demandeurs d’asile récemment arrivés à Limoges, après un long et douloureux voyage…
La vie de château, 2009
Au "Petit Château" règne l’attente. Aux fenêtres, des regards, des gestes suspendus, immobiles. Dans les couloirs, des ombres passent, milles langues résonnent. Le temps de l’attente change le château en prison intérieure. Dans ce centre d’accueil au nom insolite, des demandeurs d’asile du monde entier comblent le temps en attendant de savoir si leur demande sera acceptée. Comme dans "Les Mille et Une Nuits", le temps peut se filer en racontant. Déjà le nom du Petit Château invite au conte, à l’infinité des possibles, à l’humour grinçant. Comment trouver pour chacun la singularité du récit, et au-delà de l’image du réfugié, retrouver la personne ? Nous passons ensemble le pacte de la fiction : un jeu, une distance avec soi-même, ses désirs, ses rêves. Le château se peuple ainsi peu à peu d’une princesse qui crache des serpents, d’un roi magnanime, de fantômes hantant les couloirs... (Résumé Le Film documentaire)
Physilogie de l’effort, Amélie Labourdette, Benjamin Baudet, 2009
Originaires du Daghestan, Nariman, Aïda et leurs enfants, sont demandeurs d’asile. Ils attendent la décision qui leur permettra ou non de rester en France. Derrière la condition instable de personnes en attente, c’est la prégnance du statut d’exilé avant celui de demandeur d’asile qui se révèle progressivement, pudiquement.
Arrivants (Les), Claudine Bories, Patrice Chagnard, 2009
Ce film a suivi le quotidien d’assistantes sociales, qui accueillent chaque jour des familles qui viennent demander l’asile en France.
Forteresse (La), Fernand Melgar, 2008
Pour la première fois, une caméra franchit la porte d’un centre d’accueil pour requérants d’asile en Suisse, sans aucune restriction. Elle nous offre un regard à hauteur d’homme sur un lieu de transit austère où 200 hommes, femmes et enfants attendent, entre doute et espoir, que l’État décide de leur sort.
Vie de château (La), Frédérique Devillez, 2007
Au “ Petit Château ”, des demandeurs d’asile du monde entier comblent le temps en attendant de savoir si leur demande sera acceptée
YU, Manon OTT, 2007
Yu est une jeune fille d'origine birmane qui a quitté son pays en espérant se construire une vie meilleure à l'étranger. Le parcours d'un demandeur d'asile en France n'est pourtant pas facile. Au travers du ressenti de Yu et de son parcours solitaire, nous découvrons la complexité du monde de l'exil et la fragilité d'une période faite d'attente et d'incertitudes. Le film documentaire
Ado d'ailleurs, Didier CROS, 2005
Yassin est afghan, il a dix-sept ans, peut-être dix-huit, seul, sans famille, il est arrivé clandestinement en France et rêve d'obtenir des papiers pour régulariser sa situation En attendant, il va à l'école chaque matin Avec candeur et maturité, il raconte son histoire. Etre forcé de venir d'ailleurs ne veut pas dire que l'on vient de nulle part, Ado d'Ailleurs donne la parole à un enfant venu du bout du monde. Yassin est afghan. Il a dix-sept ans, peut-être dix-huit. Sans famille, il a parcouru seul le douloureux chemin qui l'a mené clandestinement jusqu'en France. Depuis son arrivée à Paris, Yassin n'a qu'un rêve : obtenir des papiers qui régularisent sa situation de réfugié. En attendant, il faut bien continuer à vivre le plus normalement possible. Alors, chaque matin, comme tous les enfants de France, Yassin va à l'école. Ce qui m'a surtout poussé vers ce film, ce sont les adolescents réfugiés sans famille, les mineurs isolés demandeurs d'asile, comme les nomme froidement l'administration française. C'est une problématique mal connue, et les chiffres disponibles sont inquiétants. Un mineur sur deux est refoulé dès son arrivée sur le territoire français, et il y a entre 2500 à 3000 enfants étrangers seuls en France sans aucun repère familial. Près de la moitié seulement est engagée dans un processus de demande d'asile, et pas plus de 26 % de statuts ont été attribués à ces mineurs en 2004. Près de 3000 enfants, ça paraît beaucoup, c'est certain. Mais, au regard de la capacité d'absorption d'un pays comme le nôtre, c'est finalement très peu. À mon sens, si le statut de réfugié doit effectivement se discuter pour des adultes dans le strict cadre de la convention de Genève, le refuser à des mineurs sans famille me paraît inacceptable.- Didier CROS.
Blessure (La), Nicolas Klotz, 2005
Blandine est blessée sur le tarmac de Roissy lors d’un retour à l’avion où un groupe d’Africains résiste à l’embarquement. Bien qu’elle soit sur le sol français, sa blessure, sa présence, son être sont niés par la police aux frontières à qui elle demande l’asile.
Pour vivre j'ai laissé, Bénédicte LIENARD, 2004
En septembre 2004, à Bruxelles, des cinéastes rencontrent un groupe de demandeurs d'asile. Ceux-ci s'emparent de la caméra et filment eux-mêmes leur intimité dans un centre pour réfugiés. Il s'agit pour eux d'enfin se donner une image et de se faire entendre. (Présentation éditeur)
Moolaadé, Ousmane Sembene, 2004
Dans un village africain, il y a sept ans, une jeune mère a refusé que sa fille soit excisée, pratique qu’elle juge barbare. Aujourd’hui, quatre fillettes s’enfuient pour échapper à ce “ rite de purification ”, et demandent protection à cette femme. Deux valeurs s’affrontent alors : le respect du droit d’asile (le Moolaadé) et l’antique tradition de l’excision (la Salindé).
Pour vivre, j’ai laissé, Collectif : Güldem Durmaz, Bénédicte Liénard, Valérie Vanhoutvinck, 2004
Septembre 2004, des cinéastes rencontrent un groupe de demandeurs d’asile. Ceux-ci s’emparent de la caméra et filment leur quotidien : des couloirs du foyer à la ville interdite à celui qui n’est encore rien.
Jours d'exil, Daniel COCHE, 2001
Réfugiés politiques ou demandeurs d'asile venus d'Europe de l'Est, d'Afrique et d'Asie, David, Rémy, Lilianne, Balan et Uma racontent leurs parcours, leurs souffrances, l'abandon de leur pays, la survie, la difficulté de tout recommencer de zéro... Un film intime, à l'écoute des survivants...(Résumé éditeur)
Devinière (La), Benoît Dervaux, 1999
Le 18 février 1976, La Devinière, un lieu de psychothérapie institutionnelle, ouvrait ses portes à dix-neuf enfants réputés incurables, refusés par tous… Le mot asile reprend son sens, un espace sans grille ni chimie, où l’on donne le droit de vivre avec sa folie…
Israel, non aux immigrés Africains, Uri Schneider
Dans un quartier pauvre du sud de Tel Aviv, le pasteur Jeremiah Dairo, originaire du Nigéria a réussi à créer une petite paroisse dans une ancienne usine. Tous les soirs, il recueille ici 70 à 80 sans-papiers, Africains pour la plupart. Sans argent, sans permis de travail, sans assurance. Et aucune chance de faire valoir un quelconque droit d’asile. En Israël, seul un sans-papier sur cent a l’espoir d’être régularisé. Tous les autres sont considérés comme des intrus. La population est à cran : le racisme est palpable. Les réactions extrêmes aussi. Les citoyens israéliens manifestent une colère proportionnelle à l’arrivée des immigrés. Ici, on veut clairement éviter les mariages entre Africains et femmes juives. En embuscade, derrière ces citoyens en colère, le parti du Likoud de Benyamin Netanyahou, favorable à la construction de "camps d’internement" supplémentaires. C'est là que les soldats amènent tous ceux qui pénètrent illégalement en territoire israélien. Depuis plus d’un an, plus aucune caméra n’est autorisée à témoigner du quotidien de ces réfugiés politiques dont le nombre s'est multiplié par dix. Le camp est au bord de l'asphyxie. (Arte)
Traversées, Sévenrine VANEL, Brigitte Sophie BARBE REITER
A Massy, en traversant les couloirs, les odeurs de repas s'échappent des chambres. Des langues, des dialectes se croisent. Derrière chaque porte, c'est un pays, une culture, des croyances, une histoire. Des visages qui aspirent à sourire. A Massy, on ne veut plus parler de son passé. Il a fallu le raconter et le raconter encore, faire-valoir pour obtenir l'asile : le statut de réfugié. Un récépissé qui donne le droit de se reconstruire.
Qui a peur des tziganes roumains ?, Evelyne RAGOT
Entreprise courageuse mais délicate que de filmer ces gens du voyage, arrivés en France après la révolution roumaine de 1989, le plus souvent clandestinement. Pour ce tournage, dont les conditions s'avéraient d'emblée particulièrement difficiles, l'équipe du film a eu recours, comme à un passeur, à Leonardo Antoniadis, photographe argentin qui travaillait depuis trois ans pour la mission Médecins du Monde auprès des Tziganes. Le film décrit une situation complexe avec le souci de soulager les difficultés de cette communauté mais sans tomber pour autant dans l'angélisme. Il transforme durablement le regard du spectateur sur une communauté qui se dérobe moins sans doute pour préserver son identité culturelle que pour résister aux tracasseries administratives des autorités. C'est aussi un document permettant de réfléchir sur la complexité des rapports entre droit d'asile et législation sociale.(BPI)
Ni ici ni là-bas, Marion LARY
Ce film nous plonge dans l'univers d'une communauté d'étrangers irakiens, kurdes ou afghans, demandeurs de l'asile politique en France et regroupés dans un square du Xe arrondissement de Paris... (Résumé éditeur).
Mémoires de la frontière, Bernard ROMY, Claude TORRACINTA
Une frontière. Le destin, parfois tragique, de ceux qui tentaient de trouver refuge en Suisse. Des hommes, des femmes et des enfants, dont plusieurs ont été retrouvés par les auteurs de ce film et dont l'histoire individuelle est révélatrice de ce que fut la politique d'asile de la Suisse pendant les années sombres de la guerre.
Ma vie à l'hôtel, Valérie DENESLE
Un petit garçon, Emmanuel, sa mère et sa soeur, d'origine bulgare, demandeurs d'asile. Un hôtel touristique du vieux Montmartre, occupé par moitié par des familles demandeuses d'asile, pour moitié par des touristes de passage. Filmer dans le sillage de cette famille amie, la vie de cet hôtel, cette communauté de fait, petite tour de Babel au coeur du vieux Paris... (Résumé éditeur).
Les Arrivants, Claudine BORIES, Patrice CHAGNARD
Caroline est jeune, impulsive, colérique. Colette, plus âgée, est compatissante et bordélique. Face à elles, des familles venues du Sri Lanka, de Mongolie, d'Erythrée et d'ailleurs, demander l'asile en France. Chaque jour il en arrive de nouvelles, avec ou sans passeport, avec ou sans bagages, dans des charters ou des camions bâchés Comment répondre à ce flot débordant de détresses et de besoins ? Le film raconte ce face à face tendu et explosif, émouvant et drôle, où chacun défend son rôle.
Changer de regard, Didier DEMATONS
"Ce film apporte un éclairage pluriel sur la question de l'intégration des réfugiés en France. Les témoignages des expériences vécues des personnes vivant l'asile résonnent avec ceux des acteurs de terrain et des partenaires d'Accelair". - (Forum réfugiés)
Allée de l'enfance, Aude SPILMONT
Ils ont fui l'insécurité politique, les persécutions et les violences du fait de leur race, de leur religion, leur idée ou leur appartenance sociale. Contraints d'abandonner leur foyer et parfois même leur pays, ils vont chercher la sécurité ailleurs. On les appelle les réfugiés. Parmi eux, on compte de nombreuses familles avec enfants mais aussi des mineurs isolés sans leurs parents. Ce film tente d'entrer dans une certaine « intimité » de familles de réfugiés. Nous écoutons ainsi les témoignages de Zinel (17 ans), Magda (18 ans) ou encore de Mirjeta et Gezim (parents de Fatlind, 16 ans, et Jasmin, 7 ans). Ils viennent du Kossovo, de Georgie ou d'Albanie et sont arrivés en France en tant que demandeurs d'asile avec leurs parents.